La vie continue!

Le train filait à toute allure et je regardais la silhouette bleutée des Alpes s'effacer doucement. À partir de ce moment précis, chaque kilomètre parcouru en était un de moins qui me séparait du bercail. Le matin même, je me réveillais pour une dernière fois en bonne compagnie, dans mon "pied-à-terre européen". La veille, je me trouvais dans un décor digne du film "La mélodie du bonheur", en Autriche. La semaine d'avant, je dégustais les spécialités bosniaques et me perdait dans le bazar turc de Sarajevo. Les heures de train, de bus et d'avion s'étaient accumulées en moi et se traduisaient désormais en un épuisement qui affectait davantage mon corps que mon moral. Lundi matin, jour officiel de départ vers Paris, l'hyperactive en moi sautait partout, courait partout dans la maison Gingillino en tenant un discours quelque peu incohérent sur les Muslix aux pommes (vous me trouvez obsédée, non?) et sur mon chien. J'étais devenue une habituée des départs et des adieux, des gares et des signes de main de la fenêtre des trains qui s'éloignent...

Bon, si ça peut m'aider à être moins braillarde.

C'est ainsi que ce périple s'achève... 1 an encore avant le prochain départ! Le Brésil? La Colombie? L'Amérique latine en tout cas, le but cette fois sera d'apprendre le portugais ou l'espagnol... ou les deux! Merci de m'avoir donné de vos nouvelles pendant tout ce temps, 5 mois c'est long sans ses amis québécois!